Est-ce possible de mourir d'amour ?
ven. 11 févr.
|Mourir d'amour
Seriez-vous près à mourir pour elle ou lui ? Quelles sont les conditions pour que nous soyons prêts à mourir d'amour? Et pourquoi plusieurs meurent d'aimer et se détruisent dans une relation amoureuse ?
Heure et lieu
11 févr. 2022, 19 h 00 – 21 h 00
Mourir d'amour
À propos de l'événement
Mourir D'amour est possible car gouvernés par nos fausses croyances et les stéréotypes sociaux nous méconnaissons le vrai amour qui commence par celui adressé à nous-mêmes.
chaque pays a un mode de vie régi par des valeurs et des croyances. Si certaines sont bonnes d’autres le sont moins. Dès la naissance et même déjà dans l’utérus, nous sommes empreints de ces valeurs, puis nous grandissons et nous élaborons une maison sans portes, sans fenêtres, en béton.
Pendant que nous nous occupons de nos souffrances vraies bien entendu mais combien souvent non pertinentes et exagérées - sécurité financières, succès ou insuccès, applaudissements ou non applaudissements, recherche de l’âme sœur ou divorce, travail ou inutilité, santé ou maladie etc…et bien le système continue à tourner, nous passons ainsi nos fausses croyances à nos enfants, nous ne nous ouvrons pas à d’autres choses, nous n’époussetons pas notre maison et nous vivons dans un taudis que nous prenons pour un château et avec toute la bonne foi du monde nous pensons avoir raison.
Mais ces fausses croyances engendrent une mort de l’âme, une mort de la vie en nous et donc de l’Amour spontané, vrai et de l’émerveillement qui vient avec. Comment tomber vraiment en amour ? Comment le rester ? Comment demeurer dans l'émerveillement alors que notre cinéma mental fonctionne ancré dans ces fausses croyances. Elles nous font confondre l’émotif attachement et l’Amour, le sexe et l’Amour, le bien-être matériel et l’amour, etc.
Et nous souffrons. Éloignés de notre enfant intérieur , coupé de conscience véritable et bienveillante à notre propre personne nous recherchons, éperdus, un autre dans lequel nous pensons voir le Bonheur.
Quand j’avais 6 ans, je me souviens très bien, j’observais les visages des gens et je me demandais : Mais quand est-ce qu’on devient vieux? Cette question a été le fondement de ma recherche. Aujourd’hui, pour m’avoir bien observée, pour avoir bien regardé et écouté les visages, je pense que j’ai trouvé : quand on ne sait plus s’émerveiller, quand on ne sait plus se mettre avec plaisir dans des situations d’apprentissages, quand on se pense le maître de quelque chose, de quelqu’un, d’une technique, ou de sa vie.
En fait, on devient vieux quand on se crispe, quand on ne sait plus s’ouvrir, s’émerveiller, quand on arrête de respirer la vie de façon naturelle quand on croit dur comme fer que cela devrait être comme ceci ou comme cela, quand on ne sait plus rire de manière naturelle, quand on ne voit plus les autres et qu’on n’essaie plus de comprendre l’autre pour s’ouvrir à la bonté naturelle de l’être.
C’est pourquoi la première réflexion pour chacun devrait être une réflexion sur les fausses croyances qui l’enchaînent, le tiennent prisonnier, le font devenir une marionnette, lui font accepter n’importe quel travail, à n’importe quel condition, n’importe quel conjoint, du moment qu’on n’est pas tout seul, n’importe quoi, pourvu que cela confirme nos fausses croyances ou encore qui jouent n’importe quel rôle basé sur n’importe quel mensonge, pourvu surtout que cela rassure l’ego et nous mettent à une place de choix.
Il faut dit Scott Peck consacrer notre vie à la vérité. Toutd’abord par une remise en question permanente et rigoureuse. Nous ne connaissons le monde que par notre perception. Il nous faut donc l’examiner mais aussi et simultanément examiner l’examinateur. Et la recherche de la vérité doit être à nos yeux plus importante, plus vitale que notre confort.
Cette recherche vers la sincérité n’est pas facile. Elle est longue. Mais une des terribles fausses croyances dénoncées par notre société de consommationengendre le vite fait, vite fait.. Nous allons jusqu’à stresser notre recherche intérieure qui pourtant demande du temps, des prises de conscience longues mais vraies car apportant un réel changement d’attitude. Enfin une autre fausse croyance sortant tout droit de notre société matérialiste est « surtout ne pas souffrir, ne pas pleurer ».
Nous avons tendance à éviter le défi, la remise en question et cela est omniprésent chez chacun d’entre nous et la guérison de l’esprit n’est pas vraiment accomplie tant que l’ouverture à la remise en question n’est pas devenue un style de vie, ajoute Scott Peck. Avec cette fausse croyance, nous allons tout droit aux enfers croyez-moi : parce que d’une part pleurer c’est naturel, la souffrance de l’âme est naturelle à tout être humain qui veut ouvrir ses fenêtre et c’est C. G. Jung qui félicitait ses clients lorsque cela allait mal car disait-il : enfin il va se passer quelque chose. Toute naissance demande des efforts et l’effort de Vivre sainement demande une certaine mort et la découverte de cette tristesse fondamentale nous reliant à nos frères et sœurs et à la terre dans cette grande marche vers la divination de l’être et l’émerveillement des beautés infinies de la vie et de notre responsabilité.
Car l’Amour, c’est l’émerveillement devant la beauté, la Vie, les cycles de la nature et c’est la responsabilité de se savoir un maillon de cette chaîne humaine et donc que l’Amour sur terre dépend un peu de nous aussi. Alors nous pourrions mourir d'amour ou mourir en L'Amour!
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